Cabinet du Docteur MARCEL METANOMSKI

Clinique Conti - L’Isle Adam  * Enghien les Bains *  Clinique Pasteur - Luxembourg

 

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LA PROGRAMMATION

PSYCHO NUTRITIONNELLE

La PNL au service du Poids

 

Docteur Marcel METANOMSKI ©

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De nombreux régimes permettent de faire perdre du poids à nos patients, régimes tous plus ou moins satisfaisants les uns que les autres ; pour ma part j? ai pris pour principe de répondre à la demande en ne laissant JAMAIS mes patients seuls face à leur surcharge et ce afin d' éviter de les laisser s'auto-orienter vers des dérives souvent excessives et dangereuses allant jusqu'à l'extrême pour perdre quelques kilos. Ma réponse diététique se base alors soit sur un équilibrage alimentaire ... ce qui est l' idéal ..., soit sur un régime protido-végétarien assurant provisoirement une fonte graisseuse parfaitement physiologique SANS perte de la masse maigre et sous contrôle médical.

 

Dans les deux cas, des conseils permettant une re-programmation de la silhouette sont proposés et expliqués avec travail sur l'esthétique (soins de peau, coiffure, maquillage etc...), sur le « look » (habillage, mode, allure, démarche etc...) et sur la musculature par le biais de la mise en place des sports (ou simplement d'une activité physique), tous conseils qui assurent ainsi l'obligatoire démarche psychothérapeutique de réconciliation de la personne avec son corps.

Pratiquant les régimes  protéinés depuis près de 15 ans, il m'est apparu au fil des années que ce type de régime fonctionnait particulièrement bien essentiellement sur des surcharges pondérales moyennes (IMC compris entre 25 à 30) mais donnait des résultats moins bons et surtout moins durables dans les surcharges pondérales plus importantes (IMC>30).

1- Quand cette surcharge était récente, existante sur une personne ayant pas (ou peu) d'antécédents de surpoids et /ou ayant « conscience » de son corps (silhouette, soins de beauté, maquillage, look vestimentaire& tous soins annexes maintenus et acquis), les résultats étaient faciles à obtenir et durables, sans plaintes durant le régime. Le ré-équilibrage était aussi fréquemment acquis sur le long terme avec obtention de bons réflexes préventifs alimentaires.

2- Quand cette surcharge était ancienne, existante sur une personne ayant « peu » de souvenirs d'avoir été mince et/ou ayant effectué de fréquents « yoyo » et /ou ayant peu « conscience » de son corps (peu de prévention dans son « look »), les résultats étaient plus souvent médiocres, avec un régime mal supporté (plaintes diverses). L'équilibrage sur le long terme était aussi difficile voire impossible (perte de vue des patients, (ré)apparition de troubles compulsifs, etc..).

 

En fait, j'avais l'impression que ce qui comptait c'était essentiellement l'ancienneté de la surcharge et la présence ou non d'une construction adaptée du schéma corporel. La durée de la surcharge pondérale et la pré-existence ou non d'un schéma corporel construit me semblaient en fait être les points les plus importants dans la prise en charge de ces patients. La technique diététique étant acquise et mise en place, il fallait donc pouvoir travailler sur l'acquisition d'un schéma corporel accepté et re-construit avec correction des causes possibles du surpoids. Acquérir ces points nécessitait donc d'aider le patient à mettre en place de nouveaux automatismes face aux causes de prise de poids : changer donc la réponse à une stimulation négative et trouver ainsi un état ressource (que nous définirons ultérieurement) assurant ainsi la progression vers le succès. Il faut donc aider le patient à : 

* Se découvrir et mieux connaître ses potentialités

(points négatifs et points positifs)

* Trouver et gérer ses potentialités et ses états ressources

* Mettre en place et utiliser ses propres potentialités ressources afin de progresser

 

Ayant acquis depuis un certain nombres d'années une modeste expérience dans le domaine de la gestion des Ressources Humaines et m'étant formé à la Programmation Neurolinguistique , j'ai opté pour la mise en place d'un accompagnement basé sur l' utilisation de techniques dérivées du comportementalisme et de la programmation neurolinguistique. Cette prise en charge implique des exercices que le praticien pourra pratiquer seul avec le patient ou lors de réunions mensuels de groupe, exercices amenant toujours le patient (s'il le veut) à se prendre en charge et à se (re)construire « son propre monde ou projet de vie» pour traverser les périodes de difficultés (stress, anxiété, dévalorisation familiale ou professionnelle etc...) source de prise de poids. Cette remise en question du patient par lui-même assure ainsi une progression douce, toujours bien supportée, dans les différents domaines de gestion du comportement au sein de sa vie courante ; cette remise en question, est suggérée par le médecin qui initie les exercices mais elle s'auto-entretient ensuite progressivement par le patient lui-même : difficile et parfois rebutante au début, les progrès sont tels que de nouveaux automatismes se mettent en place dans la gestion de la vie courante de ces patients : un peu comme nos anciennes pompes à bras, difficile est l'amorçage de l'eau mais après, cela coule tout seul !

 

1/ TRAVAIL COMPORTEMENTALISTE

 

a) Travail répétitif sur les motivations et les objectifs : C'est probablement le premier travail à effectuer tant de la part du médecin que de la part du patient car l' important est de trouver et de formuler voire d' écrire les objectifs et les motivations. Exercice du type « S.C.O.R.E » de Robert DILTS avec « S » pour symptôme, « C » pour cause, « O » pour objectifs, « R » pour ressources et « E » pour effet recherché. A nous de comprendre la demande et de nous y adapter ... avec une certaine dose de rigueur appliquée dans le soutien psychologique car le sujet en surpoids doit (et demande) souvent à être dirigé, canalisé et laissé sans choix, au début tout au moins...

« Une main de fer dans un gant de velours ! »

voilà ce que certains patients souhaitent de notre part.

 

Tout aussi important est l' apprentissage des techniques de visualisation, techniques permettant de faire travailler son cerveau droit et donc « voir » sa(ses) réussite(s) : autosuggestion et images subliminales assureront la création d' automatismes particulièrement importants pour la suite de la stabilisation du poids au long terme. Exercice du type « SWITCH » qui assure la réimpression mentale d' une image existante négative (surcharge) par une image crée positive (minceur). Notons que les résultats sont d' autant meilleurs que les motivations sont fortes et structurellement construites.

 

b) Travail répétitif sur la confiance en soi et l' image de soi avec intégration des données positives et négatives. Au vue des nombreux échecs de ces patients dans leurs régimes précédents, il semble important de les aider à reprendre confiance en eux par le biais de petits exemples POSITIFS de la vie courante, exemples où bien sûr ils ont réussi ... même ( et surtout au début ) si ces exemples sont minimes. Un travail sur les « récompenses » se met ainsi en place progressivement, récompenses adaptées à l' effort fourni. Je suis toujours surpris de voir comme les patients sont souvent incapables, au début, de « se féliciter » d' un succès; ils ont trop tendance à fréquemment se dévaloriser ... dévalorisation aggravée par l'environnement familial, amical et/ou professionnel qui appuiera involontairement (ou volontairement) sur les points faibles ! Reconstruire l' image de soi implique de comprendre où elle est diminuée : un exercice de gestion des contradictions corporelles (partie de soi positive et partie de soi négative) pourra habilement aider le patient à découvrir et analyser le pourquoi de sa surcharge.

 

c) Travail sur la découverte et la maîtrise de ses comportements et automatismes. Découvrir et analyser ses comportements face à l' adversité de l'environnement (pression socioculturelle, médias...) et aux pressions alimentaires (publicités visuelles, auditives, kinesthésiques, gustatives) seront un point fondamental. L' analyse du carnet alimentaire assurera leur repérage et permettra de découvrir des stimuli à des troubles du comportement alimentaire ; il permet aussi d' intégrer la maîtrise de la  routine alimentaire, comportement qui est l' une des principales sources d' échec sur le long terme. C' est ici que l' on entrevoit toute l' importance de la mise en place d' une dynamique de groupe (ou de consultations régulières) venant jouer le rôle d' une vaccination de rappel régulière « afin de maintenir une motivation à un taux élevé ... ». Chaque séance permet aussi d' apprendre à mieux maîtriser ses pulsions et aussi se déculpabiliser face à d' éventuels échecs passagers toujours possible et sans gravité s' ils sont compris.

 

 d) Travail répétitif sur l' apprentissage de la gestion de ses stress et de ses émotions.  L' aide de l' homéopathie sera apprécié ici souvent en association à la mise en place d' ateliers de sophrologie et/ou d' autohypnose permettant en outre une découverte de ses propres freins alimentaires et de ses propres sensations psychologiques d' équilibrage diététique. Ce travail d' appréhension du « stress » est fondamental quand on sait   qu' une des principales composantes causales de la prise de poids est la compensation alimentaire (sucrée ou non) à un stress quel qu' il soit.

 

2/ TRAVAIL DE (RE)PROGRAMMATION

 

a) Bien communiquer ? Trouver les PRÉDICATS : Chaque individu dispose de 5 sens qui permettent d' être en contact avec le monde environnant (Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif et Gustatif) et donc de comprendre et communiquer avec cet environnement. Nous utilisons préférentiellement, par habitude, apprentissage ou lors d'une stimulation psychique (stress, émotion) un sens privilégié (les autres sens restent bien sûr toujours actifs) pour organiser notre représentation des évènements et/ou pour communiquer et/ou pour agir. Ce système privilégié est bien souvent celui dans lequel l' individu en surpoids présente le plus de risques de « craquements négatifs » pour ses prises alimentaires. Des exemples nombreux permettent de comprendre le schéma de ce que l' on appelle les prédicats qui sont les verbes, substantifs, adjectifs, adverbes qui apparaissent quand un sujet parle :

1. Tel individu sensible aux images sera plus marqué par la publicité visuelle photographique (remémoration de souvenirs d' enfance, grand-mère devant ses fourneaux, préparation des confitures... : « je vois, j' ai une image en tête... ») ;

2. D' autres seront plus sensibles aux bruits (Claquement d' une porte de frigo, froissement de papiers, craquement de chips... « j' entends que, ça me parle... »)

3. Certains sont stimulés par le contact kinesthésique (Mains dans la pâte, froid, douceur... « je sens que, je suis en contact ... »)

4. D' autres seront marqué par les odeurs et

5. Certains pour finir seront sensible aux goûts (plats préparés dans l' enfance,...)      

Comme nous le voyons, tous ces 5 sens peuvent s? associer et être responsable d? une interprétation parfois erronée ou excessive voire incontrôlée automatique (pseudo-hypnotique) de l? individu le poussant à s? alimenter sans faim et sans raison majeure par le biais d? une « crise compulsive » heureusement souvent modérée mais venant malgré tout augmenter notablement l? apport calorique d? équilibre.

 

On entrevoit donc l' importance de découvrir ces prédicats, en s' aidant de la calibration avec le regard au besoin, et de les repérer dans le discours de ces patients. Cela permettra alors de découvrir des ancrages qui sont responsables de certains passage à l'acte.

 

b) Les ANCRAGES ? Nous accumulons lors de notre vie un nombre important d'expériences que nous pouvons nous remémorer par la suite et qui sont intimement liées à notre passé et notre vécu. Ces expériences, stockées dans notre mémoire, sont constituées d' images, de sons, de sensations, d' odeurs et de goûts. Cet ensemble de représentation globale réapparaît généralement quand nous sommes en contact avec l'un des paramètres sensoriels qui composait cette expérience passée, entraînant alors l' émergence de l' expérience entière. Prenons un exemple : Vous marchez  dans la rue et vous sentez un parfum vous rappelant une aventure féminine agréable ... et vous allez ainsi automatiquement vous refaire le film de cette aventure féminine dans tous ses détails, au niveau cérébral bien sûr ! Il en est de même au niveau alimentaire : « telle odeur ou tel goût vous évoqueront un souvenir gastronomique agréable vous poussant à consommer » sous l' impulsion de l' élévation probable de certains neuromédiateurs (ß endorphines, neuropeptides Y, peptides opioïdes, corticostérone, CRF,...). La découverte de ces ancrages apporte alors, en partie, une solution à ces prises inappropriées : évitement de ces ancrages (changer de lieu de passage pour ses courses par exemple) et surtout transformation du résultat de cet ancrage.

 

c) Les ETATS MENTAUX : Certains états mentaux se comportent comme des ANCRES particulièrement positives : par exemple, nous avons déjà tous « brillé » dans certaines circonstances de la vie (sports, activités professionnelles, vie familiale... ). Il peut être aisé de se remémorer ce moment privilégié de réussite (exercice de visualisation yeux fermés) et d' analyser l' ensemble de nos comportements à cet instant « T » (joie, pleurs, sueurs, frissons, cris... ). Reconstruire en pensées l'environnement familial, social et local correspond à se « visionner » le film de sa réussite et donc de « revivre cette capacité à réussir et ce moment de réussite ». Rien de tel lors de la mise en place d' un régime que de s' appuyer sur des expériences positives qui engendreront des sensations émotionnelles positives sans compter les décharges en neuromédiateurs qui joueront le rôle de «dopeur cérébral». C' est ainsi que la recherche de cet état psychologique et physiologique se mettra en route à chaque période de doutes sur ses possibilités de réussite, comme le font d' ailleurs nos sportifs de haut niveau et seul l' entraînement est le moyen de parvenir à cet état.

 

d) La DESACTIVATION D'ANCRES ? Nous avons vu que des stimuli peuvent être responsables d' une prise alimentaire incontrôlée ; après avoir identifié ces stimuli (ancres), l' objectif va être de transformer l' acte négatif (prendre une sucrerie par exemple) par un acte positif POUR LE SUJET (boire un verre d' eau, manger un yaourt, téléphoner... ). Cette substitution s' effectue un peu comme un fondu-enchaîné visuel interne (dans son cerveau) ou projeté (sur un écran fictif). La répétitivité de cet exercice fera apparaître un automatisme qui assurera progressivement la guérison. La pratique de cet exercice est ce que certains appelle la technique du SWITCH.

 

e) Le RECADRAGE ? Le travail sur les ancrages permet de découvrir et de transformer les représentations sensorielles construites par un individu (plaisir gustatif du chocolat, odeur du pain frais, douceur de la crème... ) ; le travail de recadrage permet, lui, de modifier la réponse interne d' un patient devant un comportement ou une situation, en modifiant le sens qu' il lui accorde. Prenons l' exemple suivant : un sujet grignote sans raison en dehors des repas pour calmer ses angoisses (rencontre avec un employeur, une nouvelle expérience... ) ; le grignotage est interprété comme « le pansement » au stress. Recadrer ce sujet correspond à lui faire comprendre que la réponse « pansement dé-stressant » n' est pas obtenue par le grignotage mais par un état de réflexion et de pensée différent dans lequel l' aliment ne rentre pas du tout en ligne de compte. Lui permettre de comprendre son fonctionnement réel et son vécu émotionnel l' oblige à « lâcher ce pansement » pour réaliser un nouveau comportement.

 

« Un vieil homme meurt. Au ciel, il rencontre un de ses amis avec une très jolie fille sur les genoux. Surpris, il demande : « C' est ta récompense ??

Non, dit l'autre avec tristesse, je suis sa punition »

 

Un exercice de recadrage s' impose essentiellement quand une personne veut faire quelque chose et n? y parvient pas comme par exemple perdre du poids. La dissociation corporelle entre alors en jeu : par exemple, une partie de vous veut que vous réussissiez à maigrir et une autre partie de vous ne le veut pas bien que mentalement l' objectif soit commun : « maigrir ». Une négociation entre les deux parties du corps devra se mettre en place après analyse tout en étant conscient que les solutions les plus satisfaisantes pour l' individu seront spontanément prises.

 

L' ensemble de ces quelques techniques comportementales, utilisé avec parcimonie selon chaque cas individuel, permet d' aider régulièrement nos patients à perdre du poids mais surtout à apprendre à ne plus en reprendre ce qui est le plus important car c' est en fait la plainte majeure que nous rencontrons en pratique de ville. Comme le dit un proverbe Chinois : « Mieux vaut aider quelqu'un à bien utiliser sa canne à pêche plutôt que de lui donner du poisson ». Ces techniques, maîtrisés individuellement ou lors de dynamique de groupe, assurent un apprentissage performant par l'individu lui-même qui se découvre, s' analyse et met en oeuvre ses états ressources lui permettant ainsi de progresser dans sa gestion alimentaire mais aussi dans la maîtrise de son image générale.

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